La chaumine à Louison.... La belette distraite

Oooh , Némo !! que voici une idée magnifique !!

Attends, j'enlève la marmite du feu et on file tout les deux ...

Louison rangea sa marmite hors de l'âtre , prit son châle et regarda Némo , un large sourire iluminant son visage ...

Nemo avait entrainé la belle Louison vers le port. Son voilier semblait minuscule entre la Marie Jeanne et le bateau de Fanchon. Mais c'était une perle rare. Coque à clins comme les bateaux nordiques et voiles latines. Rapide, manoeuvrable, et élégant. Il aida Louison à monter à bord.
"Touche la douceur du bois Louison"
Puis il largua les amarres et dégagea le voilier en godillant. dès qu'il sentit le souffle du vent il hissa le petit foc pour sortir du port.
Rapidement, ils sortirent du port et rapidement après avoir étayé la grande voile filèrent vers paimpol sous le soleil et le bleu du ciel. Se tenant l'un contre l'autre.

La nuit tombait loqu'il rentrèrent. le froid avait fini par devenir très dur e nemo s'en voulait de n'avoir pas fait dmi tour avant. Il voulait tant lui montré Bréhat. Le port était desert et transis, ils se rendirent à la chaumine qui était la plus proche. Il ne restait que des braises dans la cheminée mais En peu de temps les flammes se mirent à éclairer le murs de la chaumine

La petite tenait la main de Nemo et marchait à ses côtés, collée contre lui pour profiter de sa chaleur.


OOOOh, Nemo, quelle belle journée tu m'as fait passé là!
Tout ces endroits sont si différents vus de la mer...


Louison avait les joues rouges d'avoir été fouettées par l'air marin glacé...elle fut heureuse de rentrer, bien qu'elle eut profité au maximum de cette escapade marine, et tandis que Nemo faisait reprendre le feu, elle se frictionna ses petits pieds tout engelés et enfila ses chaussons douillets..
Ensuite, elle sorti une bonne bouteille de liqueur forte , leur en servit 2 grands verres...et alla s'assoir sur les genoux de son aimé, l'embrasant tendrement...

tu restes dormir ici ce soir, je te tiens et je te garde...

Nemo regarda Louison. Son air décidé ne supporterait aucune réplique. Il avala une gorgée de la boisson. Cela réchauffait après cette petite ballade.
Au printemps je te montrerais des cistudes. Ce sont de grosse tortue qui vivent dans les marais
Nemo prit Louison dans ses bras. Ils restèrent un moment à regarder le feu qui dansait et s'endormirent dans les bras l'un de l'autre.

Levée aux aurores, Louison n'avait point éveillé Nemo,elle l'avait bordé tendrement, toute heureuse qu'il eut passé la nuit là et était partie à la bergerie, il lui fallait tondre ce matin.

Elle commenca par faire sortir tout les moutons, laissant juste la Galante, une brebis pleine et prête à mettre bas .

Ensuite, elle se mit à changer la litière des bêtes, leur faisant un épais tapis de paille fraîche.
Quand elle eut fini, elle mit du foin dans les râteliers ,emplit les auges de grains et les abreuvoirs d'eau...

Ouvrant la grande porte de la bergerie, elle appela les bêtes "youlouïouïouïou"....elles arrivèrent toutes en courant, sachant que leur nid était propre et douillet.
Louison les fit entrer dans le sas d'attente, n'en prenant qu'une qu'elle fit se mettre sur le dos et qu'elle tondit méticuleusement.
Elle fit de même avec les autres et ramassa ensuite la laine qu'elle mit dans de grands sacs de jute ....
Il lui fallait encore traire les brebis et elle pourrait rentrer et préparer ses tomes et ses bûchettes qu'elle s'en irait vendre au marché d'ici quelques jours..

Mais avant toute choses, elle profiterait de son tendre Nemo qu'elle avait laissé bien douilletement dormir.

Louison était entrée sur la pointe des pieds dans la chaumine..Nemo dormait encore..devait il donc être bien fatigué !

Elle prit de l'eau chaude dans un baquet à la cuisine et fit sa toilette. Ensuite, elle fit chauffer du lait et prépara un plateau où elle déposa le lait , de la tisane , de la confiture, du beurre et des croissants tout frais du jour...

Posant le plateau sur la table de nuit, elle s'assit à califourchon sur Nemo et entreprit de l'éveiller doucement, à grand renfort de bisous et de calins...


Debout mon amour, le soleil brille déjà haut dans le ciel....et le petit déjeuner vous est servit mon bon prince...

Nemo souleva une paupière, puis deux. La journée allait être radieuse et de voir Louison toute fraiche au dessus de lui acheva de le réveiller complétement. Il l'embrassa fougueusement sentant l'odeur du parfum dans son cou.
MMMhhh et en plus j'ai une faim de loup
Il se releva totalement basculant Louison sur le lit
Je devrais déjà être au moulin
Puis finalement il se dit que la farine pouvait attendre un peu.

Louison embrassa Nemo tout aussi fougeusement , heureuse de le voir de si bonne humeur au lever...

Elle se retrouva affalée sur le lit en moins de deux...

....bin dis donc! t'es bien pressé tout à coup

Se remettant sur son séant, les jambes en tailleur, elle lui fourra un croissant dans la bouche en riant..

prends ton pti déjeuner tranquillement, ton moulin, il va pas s'envoler va ! Moi j'ai fini mon travail à la bergerie , on ira tout les 2 au moulin après..

Nemo avait fini par aller vaquer à ses affaires au moulin, et Louison s'était mise à l'ouvrage de son côté...

Armée d'un plumeau et d'un chiffon, elle avait fait son ménage en chantonnant gaiement..

Quand elle eut fini, elle se rendit à la mairie pour vendre sa laine et passa acheter des légumes au marché avant de rentrer...il lui fallait à présent abattre un mouton...ensuite, il faudra tanné la peau pour la vendre.

Nemo termina tard dans la journée de moudre son grain. Il fit ses comptes, regla les salaires pour le travail aux champs. Il allait bientôt solliciter le duc pour son niveau 3.
Guilleret il fit un détour sur le port où l'animation allait bon train malgré le froid qui empêchait de faire de grande sortie en mer. Il passa vers le marché. Toujours un peu vide. Cela le déprimait un peu. Il espérait que la nouvelle municipalité remédierait à çà. En attendant il n'y avait pas un bouquet de fleur pour sa douce Louison. Il allait repartir lorsqu'il avisa un joli foulard. Il l'acheta immédiatement. Sûr qu'avec le froid cela plaira à Louison.
Puis il se dirigea en marchant et sifflotant vers la chaumine de sa tendre belette.

Le mouton qu'avait abattu Louison avait donné une bien belle grande peau qui avait rempli l'escarcelle de Louison.

Elle était allée acheter une bouteille de champagne et un bon gâteau puis était vite rentrée pour préparer un merveilleux souper pour Nemo et elle.

Ce soir, elle avait envie de l'épater à son tour en cuisine et prépara un gigot de mouton mariné et rôti qu'elle accompagnerait d'une potée aux chou.
La maisonnette embaumait délicieusement, et Louison avait dressé une jolie table qu'elle avait ornée deux bougeoirs en argent ...Ce soir, souper aux chandelles en amoureux...

Nemo frappa doucement à la porte. Il entendit le pas de Louison. Lorsque la porte s'ouvrit un fumet délicieux s'échappa.
MMMhh je ne sais pas si j'ai plus envie de te manger toi ou ce que tu a préparé.
Il avait gardé ses mains derrière son dos et d'un geste entoura le cou de Louison du foulard qu'il y gardait et l'attira pour l'embrasser. Tu sais joli Belette que tu es la plus belle du duché.

C'est un Nemo aux airs de petit garçon fripon que Louison trouva en face d'elle en ouvrant la porte.

Nemo, mon aimé, enfin...

Elle n'eut pas le temps d'en dire plus qu'il lui passait un foulard autours du cou et lui volait un baiser...et elle l'embrassa tendrement.


Nemooo, tu me gâtes ...et tu me flattes tout à la fois..viens donc, et prends garde à toi que ca ne soit moi qui te dévore tout entier.... :

Nemo se laissa entrainer par Louison. Il avait une faim de loup, une faim de vie. Il serra louison contre lui.
Encore quelques jours et nous pourrons partir en voyage. Mais si çà ne te dérange pas je veux faire un tour en Normandie. Juste enfin je t'expliquerais.
Il embrassa sa tendre belette.

Nemo frappa à la porte de Louison. Pas de réponse. Il était inquiet. il avait fait le tour de la ville et Louison n'était nulle part. Il refléchit à ce qu'il pouvait faire. Peut-être qu'en taverne il aurait des informations.

La pauvre Louison qui avait passé une bonne soirée en taverne se retrouva en pleine campagne, sans rien comprendre à ce qui s'était passé !!


Elle travaillait hier, et toute la journée s'était passée normalement
sa soirée avait été arrosée, certes ,...mais pas au point de lui faire perdre la tête pour qu'elle s'éloigne ainsi, seule et en pleine nuit, de son amour et de sa chaumine...

Que c'était il donc passé ?

Nemo avait fait toute la ville et sa tendre belette avait disparue. Distraite oui mais il était inquiet. Il avait lancé Edwidge à sa recherche. Avec son envol et le battements puissants de ses ailes, il savait qu'elle trouverais Louison. Assis devant la chaumine le soir, edwige apparu enfin. Elle portait le message de sa tendre. Aristote soit loué elle n'a rien. Au diable aristote. rien à faire dans cette histoire.
Il decida que le seuil de la chaumine était suffisament confortable et s'endormit en attendant que sa belette distraite revienne. En fait il fallait qu'ils voyagent.

quelle ne fut pas la surprise de la ptite tête vide qu'est Louison quand elle vit Nemo endormi sur la pierre de seuil de la chaumine ?

Elle s'accroupit auprès de lui et le réveilla doucement en lui caressant la joue

Nemoo, mon adoré ouvre tes yeux, mon aimé ...je suis de retour...

Nemo sentit une douce caresse et ouvrit les yeux. Louison et son joli minois était juste au dessus de lui. Brr il fait encore frais. Mais je n'ai plus froid du tout. Il sentait toute la force que lui donnait Louison, belette buissonnière.
Il l'embrassa tendrement.
Mon dieu quel heure est il, 6 heure du matin, et nous sommes peu importe. Grasse matinée aujourd'hui.

on a tout le temps !!
mais on va d'abord entrer et rallumer le feu dans l'âtre ...et ensuite, nous nous mettrons sous l'édredon, et nous feront les marmottes jusqu'à très tard dans la journée....

Louison déposa un tendre baiser sur le front de Nemo et ouvrit la chaumine où ils entrèrent tout deux.

Nemosis regarda sa jolie belette totalement reveillé maintenant. Oui du feu et un énorme edredon chaud et un café et surtout la chaleur brulante de Louison.
Même que je mettrais même pas une pancarte moulin fermé.
Ils rentrèrent dans la chaumine. Il savait que Louison avec son pauvre épis de mais mourrait de faim.
il regarda ce qui trainait au frais. 3 oeufs, un peu de lard, une confiture. Il manque du pain et du beurre. le pain il le sortit de son sac il en avait toujours un d'avance. par contre le beurre il faudrait s'en passer.
Ma toute tendre, Je vais faire un truc bizarre. Ce matin je t'apporte le déjeuner au lit. et surtout ne rit pas parce que tu as passé la nuit à marcher. On prend le petit déjeuner au lit, ensuite on cela ne regarde personne et ensuite on dors en reprenant des force. Pour finir on déjeune au diner ce qui nous amène à un diner vers l'heure où les chouettes rentrent se coucher.
Nemo se tourne vers Edwige. tu nous averti sinon je crois que nous ne mangerons pas.
Nemo soulève sa jolie distraite et lui fait franchir le seuil de la Chaumine.
MMMhh, dis moi jolie belette. je viens de enfin.. veux tu être ma douce et tendre pour une longue traversée.
Nemosis tourne la tête se demandant... rien.

louison tentait de comprendre les explications de Nemo...déjeuner au dîner et diner au souper....

Elle hochait la tête en signe d'acquiessement et se laissa soulever par Nemo...

Citation :

MMMhh, dis moi jolie belette. je viens de enfin.. veux tu être ma douce et tendre pour une longue traversée.

Avait elle bien entendu ou était ce la fatigue qui lui jouait des tours ?

une longue traversée ?
oui, pourquoi pas ? mais de quel genre, la traversée mon tendre amour ?

Elle le regardait, les paupières lourdes, mais le regard curieux..

Nemo la laissa s'endormir et reparti à son moulin. La nuit était étrange. Pleine lune peut-être.

Louison se réveilla bien tard. Toute ragaillardie, elle vaqua à ses occupations habituelles .
N'ayant pas vu Nemo de la matinée, elle décida d'aller au moulin dans l'après midi ...