[RP] Ils sont de retour... encore... (Partie 7)

Invité

En écoutant les propos de l'ancien maire, Le Rogneux le regarda, un sourcil levé dans l'incompréhension.
Ma serviett'de table ? Manger ?
Ses yeux se posèrent alors à nouveau sur le tas de linge au sol, et ses yeux vitreux semblèrent discerner du... sang.
Le gaillard qu'on croyait sans âme eut alors un haut-le-coeur. Du sang, il y en avait partout.
Alors même qu'il n'arrivait pas à ouvrir la bouche pour parler, blanc comme un linge, deux femmes se joignirent à eux. En temps normal, Le Rogneux n'aurait pas manqué de les courtiser, se permettant même un petit pelotage des fessiers en bonne et due forme. Mais là... La scène qui se tenait sous ses yeux était vraiment horrible. Bon sang, il aurait donné n'importe quoi pour une bonne bouteille à ce moment-là.
Un animal aurait-il pu faire ça ? Et puis il se souvint, il se rappela les balivernes qu'il avait entendues à propos de loups-garous... Ça ne semblait pas être des foutaises, finalement...
Les propos d'Olixius résonnaient dans son esprit. Le passage où il lui conseillait de manger un enfant... Soudain, le doute s'empara de lui, et il recula de quelques pas, manquant de trébucher sur les pavés.
M'conseiller d'bouffer des gosses ? C'est bien c'que t'viens d'me dire ! Qu'la chair s'rait plus douce ?! Mais t'es pas bien, mon gars !
Reculant encore, Le Rogneux prenait maintenant les deux femmes pour témoins.
Z'avez entendu ? I'm'conseille de bouffer des gosses ! C'est un malade ! C'est un animal !, scandait-il de sa voix grasse.

Baveur Date d'inscription : 20/11/2008

la chienne d'Euphrasia revint auprès du corps sans vie de sa pauvre maîtresse, grognant après Le_Rogneux, Louison et Iseult....

La petiote posa son regard sur la chienne qui la fixait et qui peu à peu baissa la tête.

Le vieil ivrogne s'adressait aux dames , les prenant à témoins

Citation :: Z'avez entendu ? I'm'conseille de bouffer des gosses ! C'est un malade ! C'est un animal !

Louison étant du même avis que Oli, elle se contenta d'hausser les épaules sans rien répondre, regardant le vieillard bien en face.
Puis , sans qu'elle le voulut, les mots sortirent de sa bouche

Allez savoir qui est l'animal et qui ne l'est pas à Saint Brieuc !!

Ancien Maire Localisation RR : Saint Brieuc Date d'inscription : 25/07/2008

Oli regardait l'ivrogne, désapointé.

- Un animal, mais oui ! Un malade, mais oui ! Mon fils se retrouve orphelin de sa mère. Tu n'as vu en elle qu'un festin, alors qu'elle n'était qu'amour pour son fils...

Oli s'arrêta une demi-seconde

-... pour mon fils ! Alors, oui, j'ai les crocs. Oui, je suis malade de voir comment toi et tes copains pouvez vous en prendre ainsi à la mère d'un jeune enfant, juste pour garnir votre infecte panse.

Le bucher pour toi ! Compte tenu de tout l'alcool que l'on doit pouvoir reccueillir de tes entrailles, un alambic ferait sans doute mieux l'affaire, mais je veux te voir monter sur le bucher et expier ton indigne forfaiture. Que chaque goutte de sang d'Euphrasia, qu'elle provienne ou non de son séant^^ te brule de l'intérieur, alors que les flammes s'acharneront à faire fondre ta chair imbibée de chouchen.

Oli dévisageait le gueux

- Que mon fils sache un jour que la bête sanguinaire qui l'a privé de sa mère a payé.

luke arriva sur le lieux du crime ,horrifié par la scène,se mit a trembler,

mais qu'est ce qui s'est passés ici?

Invité

Le Rogneux regardait, hagard, ces gens qu'ils ne connaissaient pas, l'accuser de ce crime abominable. Certes, il savait qu'il semblait horrible et répugnant aux yeux des gens, mais il n'était pas mauvais. Nadou l'avait bien vu, elle, puisqu'elle lui avait offert une occupation au cadastre. Elle seule savait le prendre comme il était, sans l'accabler de quoi que ce soit. Pour une fois, il avait envie qu'elle soit là.
Pour la première fois de sa vie, Le Rogneux ressentait de la peine, et ses yeux brillaient. Mais il se garderait bien de le montrer devant tous ces monstres qui suintaient de méchanceté.
V'là pourquoi j'déteste les gens..., marmonna-t-il dans sa barbe.
S'vous voulez m'brûler, comme vous dites, j's'rai à la taverne du coin...
Oh oui il en avait gros sur le coeur, Le Rogneux, et c'est la tête basse qu'il s'éloigna pour aller rejoindre la bouteille, sa seule véritable amie.

Ancien Maire Localisation RR : Saint Brieuc Date d'inscription : 25/07/2008

Les villageois se concertèrent et créèrent sur le champ un jury populaire. Deux d'entre-eux s'étaient emparés du Rogneux. Imbibé à l'excès, il ne put proposer qu'une insignifiante resistance aux bras chargés de véhémence qui s'aggripèrent aux siens.
Il fut trainé devant la grande planche, posée à la va vite sur des rondins. Le simulacre de procès débuta sous les injures de la foule. Des "crève, chien", "au bûcher, l'ivrogne" s'échappaient de l'attroupement qui grossissait de minute en minute.
Parmi les badauds, il est fort à parier que certains ne savaient même pas pourquoi il était jugé, mais la promesse du sang attisait leurs cris.

Un des hommes plaça un énorme coup de pied derrière le genou du Rogneux qui se plia en deux pour s'écrouler vers l'avant. Le visage embourbé dans la terre, le Rogneux le tourna lentement, regardant la foule s'agiter, branler des bras en tout sens. Il ferma les yeux, comprenant ce qui l'attendait.
Un autre homme aggripa son col puis le tira sans le ménager. Suite à la brutale manoeuvre, Le Rogneux gisait désormais à genou, le dos droit, regardant les gens qui allaient le juger.

Un homme s'improvisa chef de séance. Le juge regardait ses acolytes qui avaient pris place sur les bancs posés derrière la grande planche.

- Mes amis, pensez-vous que ce chien est coupable?

Les "oui" fusèrent en tous sens, soulignés par ceux qui s'échappaient de la foule excitée. Un enfant, 10 ans pas plus, avait rejoint la polulace, et sans savoir pourquoi, il s'agitait avec les autres, reprenant en coeur les "oui, au bûcher, crêve, chien!".

Des hommes se saisirent du Rogneux, ébêté, d'autres entassaient déjà des rondins de bois sur des brindilles et du foin. les choses s'étaient déroulées si vite que personne ne s'était vraiment soucié de la dépouille d'Euphrasia qui gisait encore à terre, son sang maculant toujours le mantel d'Oli.

Le charpentier se détâcha de la foule, puis s'agenouillant, il se saisit de son corps, désormais glacé. Lui qui l'avait tenue, enlacée, embrassée tant de fois, eut un moment de surprise en ressentant cette froideur à laquelle il ne s'attendait à vrai dire pas. Ce corps froid, déchiqueté, c'était bien son ancienne compagne... Comme il le pouvait, il la tenait dans ses bras pour la déposer à l'écart, à l'abris des piétinements de la foule surexcitée.

Timide Date d'inscription : 26/06/2009

Sicent avait appris la nouvelle. L’initiative de la mère de Matéo avait été prise avant le drame et pour l’enfant, elle l’en remercia. Cependant, elle voulait la peau de son ou ses assassins. La tristesse atteignit froidement le pauvre cœur de Sicent qui pensait à Matéo et à sa nouvelle vie. Il fallait les exterminer tous ces loups-garous. Mais Euphrasia avait toujours eu la conviction qu’il y avait plusieurs loups-garous. Elle avait eu raison avant sa mort pour la sécurité de son fils, peut être avait-elle raison cette fois-ci ? Comment avait-elle su tout cela ? Mais parce qu’elle avait tout vu. Oui, elle était voyante avant de mourir et comme une bonne voyante, elle avait sans doute tout su du petit jeu des loups-garous. Aussi, Euphra avait dit à la nourrice qu’elle avait encore confiance en Olixius mais que, comme tout le monde, il risquait fort de mourir. Aussi, Sicent se promit de lui rendre son fils si l’histoire ne l’assassinait pas.
La prochaine nouvelle fut que le Rogneux atteignit le bûcher. Euphra en était certaine avant de mourir, il était un loup-garou. Là où ils étaient cachés, il y avait un éclaireur qui permettait de donner des nouvelles du village aux âmes en lieu sur. Sicent, bien que la maîtresse de leur ancienne demeure soit décédée, avait toujours confiance en la femme qu’était Euphrasia. Alors elle se promit intérieurement de sauver son honneur.

Pauvre Euphra… Et pauvre Matéo. Sans pitié ses loups-garous pour avoir ainsi assassinés une mère.

Ils restèrent cachés. Combien restait-il encore de loups-garous ? Et quelle était l’identité du Rogneux dont elle n’avait pas encore eu vent de la nouvelle ? Elle espérait que les villageois ne se soient pas trompés. Mais elle doutait qu’Euphra ait pu avoir tort.

Baveur Date d'inscription : 20/11/2008

encore un bûcher...Louison regarda emmener le vieil homme ...
sur le coup, elle se demanda si ce n'était pas une erreur que de mener ce vieux bougre aux flammes de l'enfer.

Son air de pas comprendre ce qu'il lui arrivait...et son mutisme face à son destin.

tout le village était là, ivre de vengeance.
La disparition d'Euphrasia avait soulevé la rancoeur et la haine chez les villageois, Louison n'avait jamais vu une telle foule souhaiter la mort d'un homme, et tout à coup elle eut très peur affraid

Elle se recula de quelques pas, préférant se terrer sous une porte cochère pour regarder la fin de "l'exécution" du vieillard.

au passage, elle remarqua que Le_Rogneux brûlait terriblement bien, était ce du au taux d'alcool contenu dans son corp frippé ???

Invité

Le feu de joie était gigantesque, les flammes semblant presque atteindre les quelques nuages qui voilaient le ciel de cette fin d'été.
C'est qu'elle brûlait drôlement bien, la chair du Rogneux. Fallait dire qu'elle était plus qu'imbibée de liquide inflammable avec ce qu'il ingurgitait à longueur de journée depuis des années. Maintenant qu'il n'était plus, les taverniers perdaient un de leurs meilleurs clients. Les villageois, par leur choix, allaient créer le chômage technique des taverniers, voilà ce à quoi pensait Le Rogneux tandis que le feu l'emportait dans une douleur atroce et indescriptible.
Il pensait aussi à Nadou, la seule amie qu'il n'ait jamais eu. Même s'il se montrait souvent odieux et sans coeur avec elle, il l'aimait bien, la Lieutenante, dans le fond. La pauvre allait sans doute être brisée d'apprendre sa mort si cruelle.

Le feu semblait prendre de l'ampleur, attisé par le sang vineux qui coulait dans les veines de l'assistant. Et maintenant, il ne pensait plus à rien d'autre que la souffrance qui déchirait ses chairs, hurlant à se casser la voix.
Puis soudain, alors qu'il n'était pourtant pas encore complétement cramé, il se tut, il n'avait plus mal.
Dans un conte de fées où tout finit bien, on aurait pu imaginer qu'il se transformât alors en ange, ses ailes blanches se déployant dans son dos, et son âme s'envolant vers les cieux par le tunnel de lumière, éblouissant par son aura les villageois stupéfaits. Mais bon, c'était Le Rogneux hein, fallait pas rêver.
Il n'avait plus mal donc, et soudain il se mit à rire. Son visage était déformé plus par on ne savait quelle transformation que par le feu.
Puis, tel un dieu mesquin adorateur du Mal, il s'adressa aux villageois d'une voix puissante qu'on ne lui connaissait pas.
Le Mal vous aura tous, vous ne lui échapperez pas ! Il gagne toujours !
Après quoi sa voix redevint la sienne.
Du Neap bien ferme et d'l'Euphrasia bien tendre, c'était un festin ! J'regrette pas d'en avoir bouffé ! J'peux mourir heureux maint'nant !
Et il rit à nouveau de son rire gras, en un "mouahahaha" apocalyptique, tandis que les poils qui avaient recouverts son corps d'un coup brûlèrent en une immense flamme crépitante à faire pâlir de jalousie le plus grand des feux de la Saint Jean. Le Rogneux n'était plus.
Quand elle apprendrait la nouvelle, Nadou comprendrait sans doute enfin pourquoi il voulait toujours jouer au Petit Chaperon Rouge avec elle...

Soumis(e) au Mestre du Jeu Date d'inscription : 18/12/2007

Iseult qui regardait le corp du vieillard se faire lècher par les flammes devint soudain pâle comme la lune d'hiver en le voyant se couvrir de poils ....les paroles de ..du...de la "chose" lui glacèrent le sang et elle s'enfuit en courant se barricader chez elle .

Citation :: Le Mal vous aura tous, vous ne lui échapperez pas ! Il gagne toujours !

ces paroles lui résonnaient aux oreilles , et elle n'était pas prete de les oublier.

Soumis(e) au Mestre du Jeu Date d'inscription : 18/12/2007

Le ciel était noir, la nuit s'installait peu à peu.
un peu las d'attendre en faisant n'importe quoi
https://www.youtube.com/watch?v=DejXkgg61yI pour passer le temps, les derniers loups décidèrent d'aller prendre un bon repas en ville...

"Ils" étaient sortis, ils attendaient...

Sans faire de bruits, les crocs acérés et la bave aux babines, ils sont là qui rôdent, assoiffés de sang, affamés de chair fraîche, grognant et hurlant.
Se chamaillant entre eux tant ils étaient exités.
GRRRRAOOOAARRRR
HOOOUUUUUU

Cette fois, ils avaient choisi comme cible un jeune gars du village.
ILs l'avaient guetté bien des fois, repérant le chemin qu'il empruntait pour rentrer chez lui et avaient décidé de l'attendre dans le sous bois qui bordait le village.

Luke, puisque c'était de lui qu'il s'agissait, devrait sous peu passer devant eux pour rentrer chez lui après son labeur.
Les loups se postèrent , la truffe au vent pour lever la proie .

Tout à coup, l'un d'eux se dressa , leva le nez vers le ciel et poussa un grognement...les autres s'approchèrent aussitot, comprenant que leur proie était proche.

L'homme approchait, marchant d'un pas décidé et rapide.

Sournoisement, les Loup lui emboitèrent le pas, guettant l'instant propice, et l'encerclant peu à peu et sans un bruit.

Au détour du chemin, un loup lui barra le chemin, le forçant à se retourner pour faire demi tour, et c'est là que les autres Loups lui sautèrent dessus, l' enserrant à la gorge et l'autre le mordant férocement au flan.. un autre lui sautait sur le dos , l'attrapant par la nuque et le faisant chuter au sol.

Les fauves s'en donnèrent à coeur joie, exités de par les cris de frayeur du jeune homme, ils le lacérèrent, lui arrachant de lambeaux de peau, pour l'évicérer littéralement..l'un d'entre eux lui arracha la joue d'un seul coup de dents !

Les fauves se remplir la panse comme jamais, se disputant les meilleurs morceaux et chiquant les os pour bien nettoyer toute la chair sanguinolante qui y adhérait encore.

Puis, la nuit commenca à s'évaporer.... Voaynt poindre l'aube orangée, ils s'élancèrent à travers bois pour retourner en leur antre se cacher des villageois qui ne tarderaient pas à découvrir leur dernier méfait et voudraient se venger sans tarder..

AAAAAAAHOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU

Timide Date d'inscription : 26/06/2009

Sicent était toujours dans sa superbe cachette secrète. La nouvelle était venue jusqu’à elle avec leur éclaireur. Alors oui, Euphrasia ne s’était guère trompée et le Rogneux était donc un loup-garou. Mais le danger n’était pas terminé. Tout le monde allait mourir, elle le craignait. Sauf qu’elle savait que là où ils se trouvaient, elle et Matéo, ils étaient hors de danger.
Troisième meurtre. Ce pauvre messire Luke n’aurait pas eu mot à dire. A peine dehors qu’il était déjà mangé par ces monstres, lui avait-on dit. Comment ? Pourquoi ? Mais enfin, ces actes affreux devaient être le signe que les loups-garous n’avaient pas de cœur. La nouvelle allait tomber qu’une autre mise à mort se ferait bientôt sur le bûcher. Qui, cette fois ? Qui ? Qu’aurait dit Euphrasia si elle avait été là ? Qui doit mourir ?
Tout doucement, Sicent regardait dans sa petite lucarne. L’air de dehors était bien froid… A moins que ça ne soit la peur qui osait lui glacer le sang. Et Matéo qui jouait paisiblement. Le pauvre enfant. Par moment elle l’entendait dire des « Maman » et des « Papa » sans que personne ne puisse lui répondre.

A mort ces loups-garous, chuchotait-elle.

C’était tout ce qu’elle voulait. Que ces monstres finissent par laisser les villageois tranquille. Elle savait qu’ils étaient encore nombreux, trop pour qu’un villageois puisse vaincre. Quoique… Et s’il y avait un héro parmi les villageois ?

Ne rêve dont pas, Sicent. Elle est morte et ils vont tous finir comme elle.

Elle n’osait plus croire qu’un jour, elle ressortirait de sa cachette avec Matéo dans les bras pour le donner à son père. Elle ne le croyait plus. Et s’il mourrait, à qui donnerait-elle l’enfant ?
Elle le regarda. Qu’allait-il devenir ? Et ces villageois ? Allaient-ils donc réellement tous mourir ?

Baveur Date d'inscription : 20/11/2008

La nouvelle n'avait pas trainé pour arriver jusqu'au village. Encore une victime des loups garou ! Luke...

Louison appréciait la compagnie de Luke, même s'il s'endormait souvent d'un coup d'un seul .., il était amusant et cultivé, et gentil.

sa mort annonçait un prochain bûcher...Louison ne savait plus que penser à présent, bien que sur les précédents bûchers, 2 loups furent brûlés .

Qui était loup, qui ne l'était pas ??

Elle scrutait les gens , essayant de deviner ... Suspect

L'ambiance au village allait être figée, tout le monde va suspecter tout le monde.

Il y a encore 5 personnes...qui choisir pour le bûcher ?

Naturellement, Louison pensa à Hugo.

Non pas que quelque part elle aurait eut un certain plaisir à le voir passer aux flammes, mais surtout parce qu'il lui semblait qu'il ne devait pas beaucoup prendre part à la chasse aux loups, elle n'avait remarqué nulle part ses fautes de languages usuelles Wink

Son choix oscillerait donc entre Hugo. et la Fouine...ou tout autre ???

difficile, difficile....

Ancien Maire Localisation RR : Saint Brieuc Date d'inscription : 25/07/2008

Oli avait eu vent du nouveau drame.
Un nouveau villageois, un nouveau suspect, forcément...

Sans guère d'éléments pour creuser sa réflexion, son avis se porta en toute subjectivité sur Hugo

[désolé pour ce pauvre RP, mais que dire d'autre, on parle de fantômes là...]

Baveur Date d'inscription : 20/11/2008

Les villageois en colère s'étaient concertés et Hugo. avait été désigné pour le prochain bûcher.

Armés de fourches, bâtons, haches et autres , tous se mirent en chemin vers la demeure du condamné, rameutant en route d'autres émules .

Hugo. n'opposa aucune résistance, ni n'émit aucunes rouspétance lorsque les hommes du village se saisirent de lui pour l'emmener sur la Place du village.

Un bûcher était prêt, dressé par quelques villageois restés là exprès pour cela.

On hissa Hugo., toujours silencieux et ne laissant transparaître aucune émotion, et on le ligota au pilori dressé au centre du bûcher que la doyenne du village vint allumer a l'aide d'une torche.

le bois sec s'embrasa d'un seul jet, crépitant joyeusement...Nul cri, nulle plainte ne se firent entendre !!! A croire qu'hugo. n'avait pas en lui une once d' humain.

Soumis(e) au Mestre du Jeu Date d'inscription : 18/12/2007

Alors c’était ça ? Les villageois avaient désignés Hugo pour le bûcher ? Quelle horreur ! Comment ne pas croire en lui et sa bonne foi ? Comment ?
Et c’était vrai, tous les villageois arrivèrent chez lui pour le ligoter et l’emmener au bûcher. Alors, Hugo ne dit rien et se laissa emmener. Le feu ne lui faisait pas peur. Il savait que les loups allaient gagner. C’était certain, il y croyait. Alors il allait mourir mais il ne se rendit pas compte qu’il ne verrait pas la gloire de ses compères.
Hugo se laissa faire. Oui, c’était bien un loup-garou et fier de l’être. Il le savait, les loups-garous vaincraient, même sans lui.

[Euphrasia : Bon, je n’avais pas envie de laisser mourir le RP alors j’ai pris le loup-garou de Hugo et je vous ais dévoilé son identité sous l’accord du Maître du Jeu qui a bien voulu me laisser faire. Voilà !]

Ancien Maire Localisation RR : Saint Brieuc Date d'inscription : 25/07/2008

Oli regardait crépiter Hugo, tel un agneau silencieux. On ne l'avait pas plus entendu avant que pendant sa mort. Un loup rendu agneau... Oli pensa à une idée de conte.
- le "Silence des Agneaux"... C'est bon, ça, coco...! Ca pourrait marcher... Un être mi-homme, mi-animal, rafolant de chair humaine...

Oli divagait, se promenant dans son imaginaire alors que le feu faisait son office, lapant, dévorant les chairs d'Hugo.
Il eut une pensée pour Euphrasia, pour Matéo, désormais orphelin.
Il regarda de nouveau Hugo pris dans les flammes.

- Tu as du en tater toi aussi de sa fesse... Que ton âme, si tu en as une, pourrisse à jamais en Enfer.

Avare de sa salive Date d'inscription : 01/05/2009

Fouine était restée cachée depuis le début des rumeurs , comme quoi des loups garous rodaient.
Elle n'y croyait pas avant qu'elle en ai la preuve , tout ces morts déchiquetés , sans parler de la panique des villageois a vouloir absolument exécuter certains d'entre eux!
Autant ne pas prendre part , mais maintenant voila qu'il ne restait presque plus personne , fouine voulait profiter des derniers instants avant d'etre avaler toute crue ou bruler au bucher!

Soumis(e) au Mestre du Jeu Date d'inscription : 18/12/2007

Citation :: Chez Orely & Joe - Bureau Electoral de Josephelk

l'enseigne qui se balancait doucement au gré du vent automnal se retrouva subitement au sol, arrachée d'un violent coup de patte poilue .
Les loups Garou étaient là !!!

Leur proie ? Le propriétaire des lieux...Josephelk !!!

Les deux derniers monstres forcèrent la porte de la taverne, se ruant à l'intérieur dans un grognement féroce grrrrrrrrrrrrrrrraaaaaouuuuuuuu

Le premier entré bondit directement sur le comptoir , décochant un terrible coup de patte au faciès de Jo, envoyant baldinguer celui ci a l'autre bout de la tav.

Son accolyte et lui se ruèrent alors sur l'homme, profitant de son trouble passager et l'égorgèrent , rugissant férocement.

le sang rougit les murs de la taverne, giclant de partout à chaque coup de dents porté à la victime.

Dans leur bestialité, ils se battirent pour un bout de tripes !

On entendit plus que grognements et bruits de mastiquations..

Les loups disparurent à l'aube, comme à leur habitude, laissant le peu qu'il restait du corp de Jo au milieu de sa taverne dévastée.

La chair de leur proie était tendre , pas vieux le Jo ....

Invité

la scène était atroce , le loup s'en rendait compte , mais cette chaire fraiche et ferme était plus que succulente !
Comment se retenir ? le loup se régala avec son compère , il arracha la gorge du pauvre homme et tout deux se partagèrent ce qui était comestible.

Ils repartirent avant l'aube effectivement , la panse pleine et l'œil vif , ils n'étaient plus que deux , les festins étaient donc bien plus importants .
Il était temps d'aller digérer.

Baveur Date d'inscription : 20/11/2008

Jo n'était plus.....la désolation de la taverne dévastée , le sang maculant les murs, le corp du pauvre homme démantibulé gisant sur le sol...le spectacle offert à la vue de tous était peu ragoûtant !

Les monstres !!! Il fallait punir, sévir encore !!

Un bûcher !! Qu'on mène le coupable au bûcher !!!!

Louison portait ses soupçons sur une seule personne à ce jour...la seule qu'elle ne connaisse pas vraiment....Fouine...

Ancien Maire Localisation RR : Saint Brieuc Date d'inscription : 25/07/2008

Oli eu vent de la nouvelle plus tard cette fois. Lorsqu'il passa sur les lieux, tout n'était que désolation. Le candidat perpétuel à la mairie gisait, déchiqueté en mille lambeaux.
Ils étaient trois dans la pièce. Bien entouré, il observait la Fouine et Louison qui le regardaient elles aussi.

Quelques griffons rentrèrent dans la taverne. Alertés, il étaient déjà en train de ramasser les morceaux de chair, quand il s'exprima :

- Saisissez-vous de La Fouine. Louison ne peut avoir commis cela, j'étais avec elle, cette nuit.

Dans cette pièce, ils étaient deux à savoir qu'il mentait. Les gardes se saisirent de la Fouine. Lorsque le regard de Louison se porta sur lui, il lui adressa un sourire.

Baveur Date d'inscription : 20/11/2008

Louison sourit à Oli d'un air complice.

Cette histoire était terminée désormais ...le dernier bûcher allait crépiter.

Elle regarda les griffons emmener Fouine en place plublique, l'air satisfait.

Prenant la main d'Oli dans la sienne, elle plongea son regard dans le sien .

Viens, allons profiter de cette dernière exécution !
Ce bûcher est pour nous un signe de triomphe après tout

Elle l'emmena à la suite des griffons, et tout deux regardèrent l'exécution en silence...les flammes dévorèrent Fouine qui se tortillait et hurlait..
Quelque part, cette scène apportait une certaine jouissance à Louison qui ne se départi pas de son sourire triomphant...

Elle souriait, oui, sachant la fin de l'histoire arrivée....

Elle se tourna vers Oli, serrant sa main entre les siennes, elle la porta à ses lèvre y déposa un tendre baiser, levant les yeux vers lui....

il paraît que le mal devait triompher ? qu'en penses tu à présent ?

Avare de sa salive Date d'inscription : 01/05/2009

Fouine ne se débattit pas ... elle savait que c'était la fin.
Elle se laissa attachée au bûcher , elle avait toujours vécue avec l'amour du risque , le danger ... l'extrême.
La mort par le feu la réjouissait , et puis cette histoire serait enfin terminée.
Lorsque sa peau commença a la saisir , puis a éclater Fouine hurla , ses yeux injectés de sang se mirent a fondre , elle sentit comme un liquide chaud la pénétrer , la mort ... la mort arrivait ...
La chaleur disparue , laissant place au froid .
Fouine n'était plus.

Timide Date d'inscription : 26/06/2009

Fouine n'était plus. Et c’était une bonne nouvelle car c’était un loup-garou. Sicent était prête à sortir de sa cachette. On lui avait dit que le danger était loin. De plus, elle était ravie de savoir que le père de Matéo n’avait pas été tué par les loups-garous. Cependant, son éclaireur la prévint de la terrible nouvelle. Olixius était de mèche avec un loup-garou alors qu’il n’avait rien de ces êtres diaboliques. Le poteau rose était qu’il était devenu fou amoureux de Louison. Ah ! Quelle terrible nouvelle ! Sicent, par conscience et pour la vie de Matéo, ne rendrait pas l’enfant à son père. De plus, Louison était toujours vivante. Alors le danger était toujours présent. Comment vivre serein alors que plus personne ne pourrait désormais exécuter ces loups malfaisants et sanguinaires ?
La partie était jouée et les bons avaient perdus. Plus jamais la ville ne pourrait vivre comme avant que la menace ne les guète. C’était terminé. Il était temps de partir. Peut être qu’un jour, Sicent et Matéo reviendrait à Saint-Brieuc, lorsque le danger sera loin ou lorsque le danger sera capable d’être évincer. Peut être…

Adieu Saint-Brieuc.

» [Rp] Ils sont de retour (partie 4)
» [Hrp] Le retour des loups... (partie 6)
» [HRP] Nouvelle partie ? (Partie 7)
» Je t'aime... moi non plus... (partie 6)