[RP] Ils sont de retour... encore... (Partie 7)

Euphrasia n’avait pas quitté sa maison de toute la journée. Elle s’occupait avec amour de son petit Matéo. Regardant par la fenêtre les villageois, elle ne remarquait rien d’anormal à la vie briochine, la vie de tous les jours. Son fils faisait ses premiers pas, avait déjà dit son premier mot et on voyait à peine la première dent qui ne demandait qu’à apparaitre. Elle était enchantée d’avoir un fils aussi adorable.
La journée fut belle mais, comme un cycle sans fin qu’est la vie, il fallait bien que le soleil se couche. Elle admirait ces lueurs magiques qui se reflétaient sur l’eau de la mer. La nourrice avait couché Matéo et elle ne tarda pas à rejoindre la maîtresse de maison.

Euphrasia, lui dit Sicent, il est temps pour vous d’aller vous couchez. Souvenez-vous, demain vous avez une chemise à créer pour dame Leiyana et vous avez besoin de repos pour vos confections.

Certes, lui répondit Euphra, il est temps que j’aille dormir.

Elle se rendait vers les escaliers de sa maison quand elle vit Pantoufle, sa chienne, devenir très étrange. Elle reniflait la porte et grognait, comme s’il y avait eu un rodeur autour de la maison. Euphrasia se souvint de ce rodeur qui lui avait fait peur et qui l’avait amené à dresser un chien. Les deux femmes se regardèrent et Euphra frissonnait. Heureusement, elle n’était pas seule et la chienne gardait la maison dans leur sommeil.

Qu’y a-t-il Pantoufle ?

La chienne ne cessait de regarder la porte et de grogner.

Ne vous inquiétez pas, Euphrasia. Je vais m’occuper de la calmer. Veuillez donc aller vous coucher.

Euphra, sceptique, monta à l’étage. Elle avait très peur et doutait aussi que Sicent puisse calmer la chienne. D’ailleurs, à peine couché, elle l’entendait du rez-de-chaussée qui ne parvenait pas à coucher la chienne à son panier. Dans le peu de calme qui restait à la maison, Euphrasia tenta de s’endormir. Elle ne pu pas. Elle était anxieuse en pensant qu’un rodeur était peut être autour de sa maison.
Tout à coup, des hurlements se firent entendre…

Aouuuuuuuuh !

La chienne se mit à aboyer. Euphrasia, terrifiée, se rendit dans la chambre de Matéo pour se rendre compte qu’il dormait comme un ange. L’enfant n’avait rien mais par sécurité, elle préférait rester auprès de lui toute la nuit. D’en bas, on entendait encore Sicent gronder la chienne… En vain.

Olixius était de retour sur le chemin qui séparait Saint Brieuc de Rohan après de longues semaines d'absence. Il s'était retiré dans un monastère vannetais et retournait cotoyer la baie briochine. Peut-être pourrait-il voir son fils, mais ses pensées étaient en cet instant bien lointaines en réalité.

Depuis une bonne vingtaine de minutes, sa main se baladait nerveusement sur le pommeau de son épée.

- Tu es un sot, pensait-il, tu as cotoyé nombre de griffons et pas le moindre cours de maniement des armes, tu as pris... te voilà malin maintenant, grand couillon !

Oli sentait la présence de brigands dans les feuillages. Il était parti en fin de matinée de Rohan, afin de profiter de la pénombre du crépuscule pour rentrer discrêtement en ville. Mais la ville était encore à quelques kilomètres.
Aussi, alors que les feuilles près de lui avaient commencé à bouger, une inquiétude l'avait insidieusement envahi.

- Le régime au pain sec et à l'eau du monastère ont troublé tes sens... Le vent pervers de la paranoia altère ton esprit... Reprends-toi...

Ainsi pensa-t-il dans les premiers instants, mais ses sens ne le trompaient pas. Il y avait bien quelque chose... Il était bien suivi de près.
Inquiet, il avait sorti le foureau de son épée de son sac, et alors qu'il le passait à sa ceinture, il comptait sur l'effet dissuasif de l'objet qui l'habitait. Il marchait tranquillement. Se sachant affaibli par sa longue retraite, il gardait néanmoins le port de sa tête haut, afin de masquer sa faiblesse physique.
Seuls des brigands pouvaient l'épier comme cela... Seule une posture digne et combative pourrait les dissuader d'attaquer. Alors ravalant sa fatigue, il continuait à avancer, caressant doucement le pommeau de son arme.

Il restait un ou deux kilomètres. Le soleil avait disparu, mais le ciel était encore clair. Olixius trouva ces minutes longues comme une éternité, aussi, il n'attendit finalement pas que le crepuscule jete son voile sur la ville pour rentrer dans Saint-Brieuc.

Dire qu'il fut soulagé en entrant de la ville resterait bien en dessous de la vérité.

Le soleil venait à peine de se coucher.
La meute était là, tapie dans l'ombre, ravie de savoir que le village tout entier la craignait. Oh oui ils aimaient ça, sentir la peur qui émanait de chaque chaumière. Cette odeur d'effroi leur donnait l'eau à la bouche.

Pour se mettre en appétit, ils avaient effrayé les gamins qui jouaient près de la rivière.
Puis, amusés, les loups avaient suivi le voyageur qui semblait préoccupé par les bruits qu'ils se plaisaient à provoquer. Ils humaient de leurs truffes noires et humides la hantise de l'homme, un ancien maire du village.
Echauffé par l'odeur alléchante de la chair fraîche, des muscles saillants qui semblaient se profiler sous les vêtements du marcheur, un des loups était près de se jeter sur ce dîner, mais le chef de meute savait se faire obéir. Il avait repéré une autre proie, non loin de là, dans la forêt.

Suivant les coups de hache qui résonnaient dans les bois, les loups découvrirent un homme qui bûcheronnait. Les babines retroussées, les crocs sortis, le chef de meute avait fait son choix. Un autre ancien maire de St Brieuc. Les loups en avaient l'eau à la bouche, en le guettant couper son bois, les muscles se contractant, la sueur devant perler sur son corps qui n'en aurait que meilleur goût.
Tandis que l'homme reprenait le sentier qui menait au village, les loups le suivirent à distance, hurlant parfois pour l'effrayer.
Aouuuuuuuuh !
La chair apeurée gagnait en fumet. Se déplaçant d'arbre en arbre, les loups s'amusaient à faire crisser les feuillages jusqu'à l'entrée du village. Là, ils laissèrent l'homme s'engager dans les rues.
Dans leur langage de loups (qu'on traduira ici pour une question de compréhension), certains s'inquiétaient.
- On va le perdre, il s'éloigne...
- J'ai faim !
- Je veux sentir sa chair se déchirer sous mes crocs !
Mais c'était le chef qui décidait, pour cette fois au moins.
- Patience mes amis, patience... Je sais où il habite, laissons lui croire qu'il est tiré d'affaire...
Et les loups ricanèrent.


Après quelques instants, ils descendirent de leur arbre, se laissant glisser du tronc à l'aide de leurs griffes.
Longeant les murs, se déplaçant avec une agilité et une discrétion sans pareilles, ils avaient parcouru en silence les rues désertes, jusqu'à ce que le chef les arrête à hauteur d'une maison.
C'est là... Vous le sentez ? Il est là...
Ils ricanèrent encore, bavant et se léchant les babines.
Il fallait entrer maintenant, et ce serait chose facile. Les habitants pensaient être en sécurité avec leur porte fermée, mais les loups avaient l'intelligence humaine couplée à la force bestiale, et il n'existait pour eux aucun obstacle.
L'homme était peut-être armé, il fallait donc l'encercler. Un loup se plaça à la porte, tandis que les autres se mirent en position aux fenêtres.

Et au signal du chef, ils attaquèrent alors que leur excitation était à son comble...
Quelques coups de patte puissants, et le bois de la porte et des vantaux vola en éclat, laissant l'entrée libre aux lycanthropes qui jubilaient.
Ricanant toujours devant la facilité de l'attaque, ils bondirent dans la pièce, la bave blanche dégoulinant sur leur poils sombres.
L'homme était là, pris par surprise, médusé, désorienté, suffoqué. Son épée ne lui serait d'aucun secours...
Deux loups se ruèrent sur lui, le renversant en arrière avec force, le plaquant au sol avec puissance. L'homme ne pouvait rien faire pour se défendre, même hurler lui était impossible tant sa gorge était nouée par la terreur.
Et tous les loups se jetèrent sur lui, mordant sa chair avec enthousiasme.
C'est drôlement bon, du Neapolion...
Et ils ricanèrent encore, tout en achevant leur festin.

luke5 passa devant le maison de napoleon et vit son corps qui gisait sur le sol
puis il alla faire un tour dans la foret en tentant d'oublier ce qu'il venait de voir
puis il vit des traces de sang qui menas jusqu'à Robinos
puis il ne pus s'empêcher de penser a la mort de napoleon .il seras enfin venger
mais robinos n'est pas le seul loup garous
il se dit "qui sont les autres?"
c'est monstre assoiffés de sang n'allait pas s'arrêter a napoleon .

louison qui s'en venait au village pour prendre son service à la police vit un attroupement devant chez Neapolion.
Pure déformation professionnelle, elle fit le détour pour aller voir ce qu'il se passait.

Mince !! que c'est il donc passé ici ?Quel est cet agglutinement humain devant chez Neap ?Ferait il un streap ??
Se frayant un passage dans la foule, elle arriva sur le seuil de l'habitation...et elle découvrit alors le carnage qui la laissa un instant sans voix.
Le corp de Neapolion , ou du moins ce qu'il en restait, n'était plus que charpies...

Elle serra les poings et grogna entre ses dents : ils sont donc bien de retour ces fameux loup-garou !!!

Il faut les débusquer et les éliminer..


Ne restez pas là ainsi, couvrez donc le corp de ce malheureux, et qu'on lui prépare des funérailles dignes du personnage qu'il était.

et ensuite, il faudra faire une battue pour débusquer ses monstres sanguinaires et les abattre !!

elle se tourna vers Euphra...

Et si Robinos est l'un d'entre eux, allons de ce pas le prendre et le pendre !!! Ou mieux encore !! brûlons le ....

Regardant le corp de son ami et collègue, elle soupira tristement.

Tristan observait la scène. Un homme, Robinho, allait être grillé dans les deux sens du terme.
Sa belle Iseult était donc hors de danger. Il laissa échapper malgré les circonstances un sourire intérieur retenu.

luke5 regarda robinos brulé heureux que napoléon soit venger puis il cria:

meurt sale monstre

mais il repensa aux autres "monstre"
était ils dans la foule venus chercher leur nouvelle cible

il partit patrouiller dans la foret pour chercher des traces

luke5 rentra en vain pas une seul trace n'avait été laissait par ces monstres

Certes, à la suite de l’épreuve, Robinos fut conduit au bûcher et brûlé. La vérité, c’était qu’avant sa mort, il s’était transformé en ce qu’il était : un loup-garou. Euphrasia ne s’était donc pas trompé et d’ailleurs, tout le monde avait pu le remarquer. C’était un loup-garou qui s’était démasqué tout seul.

(Luke, tu aurais dû mieux lire, Robinos n’était pas encore brûlé)

Un loup de moins, donc. Cela était bon pour les briochins. Mais un villageois de moins aussi… Pauvre Neapolion ! Combien y avait-il encore de loup-garou ?

Euphrasia, elle, n’avait pas osé assister à la mise à mort de Robinos. Après que les villageois aient emmenés le loup-garou, elle préféra rentrer avec Pantoufle chez elle pour mettre en lieu sur son fils et Sicent. Elle voulu déménager la personne qui lui était le plus cher au monde et elle voulu que Sicent s’en occupe pendant qu’elle menait son enquête. Elle n’oubliait pas qu’elle était sergente de police et que c’était un de ses collègues qui était mort. Elle suspectait le Rogneux de ne pas se nourrir que d’alcool. Mais qui donc encore n’était pas digne de confiance ?
Sicent et Matéo s’en allèrent dans une autre maisonnée pour leur sécurité. Euphrasia aurait voulu, elle aussi, s’enfuir avec son enfant mais elle craignait qu’on la suspecte d’être un loup-garou. Ce que craignait par-dessus tout Euphra, c’était de mourir en laissant son fils ou que son fils meurt laissant sa mère.
Elle gardait sa chienne pour sa propre défense mais aussi parce qu’elle avait un bon flair. Elle patrouilla dans un premier temps dans les rues de la ville pour montrer que la police était là. Est-ce que Louison en faisait autant ?

Iseult avait regardé le nommé Robinos se consumer sur le bûcher..Elle qui avait une aversion profonde pour tout ce qui était cruel et bestial, elle ne baissa pas le regard, se contentant de se boucher les oreilles pour ne pas entendre les hurlements du supplicié qui se tortilla et grimaça durant un long moment.
Son agonie fut a l'image de sa cruauté, sans nulle autre pareille.

Au fond d'elle même, Iseult était heureuse et rassurée.
Elle savait que son Tristan était sain et sauf, et il lui tardait de le retrouver ce soir, au bord du lac.

Elle sourit et s'éloigna sans un regard en arrière.
La "bête" étant morte, le calme allait revenir au village, les nuits seraient calmes désormais.

La nuit était éclairée par une belle lune toute ronde, blanche et luisante.

les loups étaient tapis dans un coin de ruelle sombre, au fond du marché...ils attendirent le passage de Euphrasia qui faisait sa ronde, comme a son habitude..

dès qu'elle fut à portée, les loups bondirent, rugissant et grognant.
GRrrroaaaaaaaaar
L'un d'eux la mordit au cou tandis qu'un autre la mordait férocement au fessier.

le sang chaud de la jeune dame attisa la gourmandise des loups qui lacérèrent son corp sans ménagements, l'étripant carrément, se repaissant de ses entrailles chaudes .

Il festoyèrent gaiement jusqu'à l'aube où il s'évaporèrent dans la nature, laissant un dernier hurlement briser le silence de la ville endormie.....et laissant les restes du corps décharné de Euphrasia joncher les pavés de la ruelle.


AAAAAAAAAAAHHHOUUUUUUUUUUUU

Oli vit arriver vers lui l'amphore ambulante. Point de canines, point de crocs, juste lui et "cette" odeur.
Faisant mine de n'être au courant de rien, il se permit un humour douteux avant de lui taper sur l'épaule.

Oli lui fit face :

- Oui, tu as oublié ta serviette de table. C'est pas bien ça, quand on mange, on ramène toujours sa serviette de table, et on essaie surtout de ne pas en mettre partout.
Quand à choisir une femme avec un enfant, pourquoi ne pas avoir choisis directement son enfant ?? Sa chaire est encore plus douce que la sienne, tu te serais régalé!

Puis flairant son odeur avinée...

- Remarque, vu ce que tu te traînes dans les amygdales, sans doute que cela n'aurait pas eu assez de saveur !

Iseult s'en allait en ville quérir des miches fraîches et croustillantes sur le marché.
Au détours d'une rue, elle vit Olixius et Le Rogneux, cette éponge à bière, ce sac à vin ambulant , en grande discussion .
S'approchant, puisque tel était son chemin, elle les salua, tout sourire...

Bien le bonjour Oli, Bien le bonjour Le Rogneux !!
Voici une belle journée ensoleillée qui s'annonce à nous ...comment allez vous ?

Puis elle remarqua le mantel de Oli au sol, et vit le sang qui le maculait.
Elle pâlit fortement , perdit son sourire d'un seul coup, leva les yeux sur Oli et bredouilla confusément ..

Oooh non !!! Les monstres sont toujours là ? Ce n'était donc pas Robinos ?

Qui est-ce qui fut leur victime cette fois ?

Elle regarda Le Rogneux, trouvant étrange qu'aucune émotion ne parut sur son faciès.
Elle doutait de lui déjà pour Neapolion, mais cette fois, son doute se précisait...à ses yeux, cette pauvre loque alcoolique se transformait en monstre et ne se souvenait de rien vu son hébriété chronique.

Instinctivement, elle s'écarta de lui de quelque pas..

Avertie par les commères du village, la petiote arriva fond de balle sur les lieux de l'agression. Elle trouva Oli, une jeune dame fort charmante qu'elle pensait être Iseult , la douce du beau et énigmatique Tristan, et Le _Rogneux , qui tanguait déjà bien sur ses guiboles de si bon matin.

Essoufflée, elle salua en arrivant et s'accroupit aussi sec auprès du mantel dont elle souleva un pan.

Reconnaissant Euphrasia, elle ne put retenir un juron de rage, et se releva vivement, les larmes aux yeux.
Se tournant vers Oli, elle se jeta dans ses bras , en larmes

Je suis sincèrement désolée , Oli c'est horrible ! Pourquoi elle ? Elle si douce, gentille et prévenante ?
Il faut absolument abattre cette bête malfaisante , cette fois, s'en est trop !

Elle pleurait à chaudes larmes la perte de son amie, se souvenant de leurs moments ensembles , leurs rires et leurs confidences.

S'essuyant les yeux d'un revers de la main, elle renifla, ce qui lui fit remarquer l'odeur éthilique qui flottait dans l'air.
Aussitôt, elle plissa les yeux et regarda Le_Rogneux d'un air suspicieux avant de revenir poser son regard embué sur Oli, semblant lui demander sans mots dire s'il pensait la meme chose qu'elle en ce moment.

A savoir : Le_Rogneux , avec ses airs bizarrement étranges et son alcolisme profond, cet homme ne pourrait il pas être une de ces créatures sanguinaires ?

Elle posa son regard sur le mantel, et eut une pensée pour Euphrasia.
Se signant, elle récita une dernière prière pour son amie..afin que son âme si bonne rejoigne les cieux et veille désormais sur Saint Brieuc..
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