Le Village de Saint-Brieuc
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Village de Saint-Brieuc dans les Royaumes Renaissants
 
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 [Religieux]Hagiographe Patern, Corentin & Bienheureux Jarkov

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hugo.
Ancien Maire
Ancien Maire
hugo.


Localisation RR : St-Brieuc RP/HRP
Date d'inscription : 11/04/2009

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MessageSujet: [Religieux]Hagiographe Patern, Corentin & Bienheureux Jarkov   [Religieux]Hagiographe Patern, Corentin & Bienheureux Jarkov Icon_minitimeDim 29 Jan - 21:37

Citation :
Hagiographie de Saint Patern, Premier Curé de Vannes

[Religieux]Hagiographe Patern, Corentin & Bienheureux Jarkov Patern203

La vie de Saint Patern

Aujourd 'hui encore on sait peu de chose sur l'enfance de Patern, premier curé de Vannes. Les chroniqueurs romains rapportent que ce gallois, à la foi fervente, eut très tôt le désir d'apporter la parole de Dieu à la grande masse des païens de gaule.

En effet, à cette époque l'Eglise Aristotélicienne s'implantait tout juste sur cet immense territoire. Patern tout juste ordonné diacre, suit ses supérieurs jusqu'en tourraine, le tout nouvel archevêché romain en gaule.
Patern n'est ni un rat de bibliothèque, ni un bon vivant; c'est un prêcheur hors pair qui s'investit dans l'édification de la population au Dogme de l'Eglise Aristotélicienne. Il parle aux gens des problèmes qu'ils connaissent, et est de plus en plus aimé.

Mais l'église s'élargit, et c'est ainsi qu'en l'an 465, un concile de 6 évêques présidé par l'archévêque métropolitain Perpetuus, se réunit à Vannes pour délimiter les frontières d'une nouvelle paroisse vénète...

Et Patern, le jeune Patern, est choisi à l'unanimité en cette occasion. Patern n'est pas breton, mais avec ses racines celtiques galloises, il est prêt au dialogue avec ces populations dont il ignore tout.

Le ministère paroissial de Patern fut rude en raison des conflits latents qui opposaient les partisans d'une foi locale fortement inspirée par tradition celte et les partisans des rites normalisés venant de Rome A ces tensions s'est ajoutée une vague d'immigration de Bretons venant de Grande Bretagne qui ne fit qu'aggraver la situation.

Ainsi, lorsqu'il prit en main sa paroisse, Patern fut étonné de ne voir personne à sa première messe du dimanche. Il avait pourtant bâti son église, fort petite il est vrai, et avait reçu bon accueil des Vénètes aujourd'hui appelés Vannetais. Beaucoup d'entre eux avaient entendu parler d'Aristote et de Christos, et suivaient leur enseignement. Patern se réjouissait d'avoir tant de pieux paroissiens, mais il déchanta vite: chacun priait à sa manière, se rassemblait à sa guise pour célébrer Christos, et aucun ne suivait la voie de l'église aristotélicienne ni ne semblait intéressé par la prêtrise.

« Mon père, disaient-il voyez- vous la parole d'Aristote n'a de valeur que dans la pratique!
Vos rites, prières si arides et vos dogmes si compliqués ne servent à rien! Nous, nous avons la meilleure façon de célébrer Dieu. » . Celle ci impliquait d'ailleurs souvent de s'envoyer des baffes en taverne en vantant son appartenance à un groupe ou l'autre.

Et ils continuaient à se battre entre eux, ravageant la paroisse de Vannes.

Patern était de plus en plus triste de voir une communauté de croyants aussi désunie, d'autant que chaque groupe ethnique revendiquait le culte originel de l'Eglise de Christos et Aristote à chaque conflit.

Un jour, il réunit les deux tribus opposées dans son église: le chef des britonniques, Gwendoc'h, celui des gallois, Lodwic étaient présent

Il leur dit: « Mes frères, je vous ai réuni aujourd'hui pour que nous priions pour la paix sur notre terre.
Nous aussi, mon père, nous voulons la paix sur notre terre! Dirent Gwendoc'h et Lodwic.
Prions donc Aristote de nous guider sur le chemin de la Vertu, et prions Christos de nous guider sur celui de la Charité.

- Mais mon père, cela ne se peut pas, dit Gwendoc'h: les gallois n'ont aucune charité envers nos femmes, qu'ils volent pour en faire des esclaves, et ils tuent leurs prisonniers.

- Mais mon père, cela ne se peut pas, dit Lodwig, les britonniques n'ont aucune vertu, ils ont plusieurs femmes et lors de Shamain, se conduisent de façon honteuse.

- Voulez vous vraiment la paix? Demanda alors Patern. Croyez vous vraiment en Dieu créateur, en Aristote et Christos?

- Oui, nous le croyons, dirent les deux

- Alors obéissez à l'église aristotélicienne, elle vous enseignera la charité et la vertu, et nous pourrons enfin vivre en paix en pays de Vannes.
Patern dit ensuite une messe où il mit tout son talent de prêcheur à parler de l'amitié aristotélicienne entre les peuples.

Chacun des deux chefs repartit, mécontent d'avoir été réprimandé, vers son foyer. Mais chaque dimanche, Patern voyait ses fidèles venir de plus en plus nombreux à son église où il prêchait la paix. Le petit peuple, celui dont la sagesse est la plus grande, avait trouvé la voie de la vertu. Il se nomma lui-même par la suite: peuple breton, gommant ainsi les différences qui avaient été la source de tant de conflits.

Lodwic comme Gwendoc'h voulaient rester chefs de leurs tribus, et célébrer eux même leurs messes pour garder leur autorité sur leur peuple. Ils virent cette popularité grandissante d'un très mauvais oeil, d'autant que Patern célébrait moultes mariages mixtes, et exhortait hommes et femmes à refuser de prendre les armes. Les chefs des tribus se mirent d'accord et le contraignirent à démissionner et à s'exiler. Il retira dans un ermitage en dehors de sa paroisse où il mourut le 15 avril 475, abandonné de tous.

Il avait l'habitude de dire aux Vénètes qui lui étaient restés fidèles et venaient le visiter:

Citation :

Lorsque ton ennemi te frappe le tarin, chante une chanson. Dieu fera pleuvoir sur ceux qui chantent avec un coup dans le nez.


Citation :

Si mille fois tu as tendu la main à ton ennemi, et si mille fois il t'a craché dedans, essaye mille et une fois: il n'aura plus de salive.


Un siècle plus tard, une sécheresse implacable entraina une famine telle que les paroissiens de Vannes, ne sachant plus à quel saint se vouer, se souvinrent de Patern. Ils surent que ce fléau était une punition divine, pour l'avoir maltraité, oublié. Ils supplièrent donc Patern de leur accorder la pluie, en échange de quoi on lui construirait une église qui deviendrait lieu de pélerinage pour l'unité de la Bretagne. Leurs prières furent excaucées et la pluie tomba. Aujourd'hui encore, chaque 15 avril, a lieu la fête de Saint Patern que l'on prie pour la paix entre les peuples et la clémence des cieux.

Comme tout clerc modéré qui se respecte, Saint Patern ne fut jamais apprécié à sa juste valeur par les puissants. Dénigré par les français comme par les bretons, pour ses actions pacificatrices et ses tentatives de conciliation des deux populations qui se disputaient les mêmes territoires, il parvint cependant à amener la Bretagne à une transition identitaire, en la présentant comme terre d'asile, d'accueil et terre multiculturelle. Là où il n'y avait que peuplements corniques et gallois sur une terre vierge, Saint Patern prêcha la Bretagne unie, la culture bretonne, et enfin il établit les prémices de l'identité bretonne telle que nous la connaissons aujourd'hui.

Les reliques de Saint Patern
Quatre siècles plus tard, en 919, lorsque les félons normands envahirent les côtes bretonnes et françaises, ravageant tout sur leur passage, l'église où reposait Patern fût incendiée. Les reliques de Patern furent mise à l'abri par des paroissiens dévots qui les sauvèrent des flammes et des mains barbares et portées bien des années plus tard en l’abbaye Franciscaine de Bruz .

Une partie en fut ramenée à la fin du XIIè siècle, par un preux chevalier, mais ceci est une autre histoire. A l'époque où nous nous trouvons, on peut admirer et prier les reliques de St Patern à l'église de Vannes.

Saint Patern est l'un des sept piliers du Tro-breizh, en tant que premier évêque de Vannes et fondateur de l'église en Bretagne.

Pour ces deux raisons, Vannes est une grande étape de pèlerinage breton.
Patern est fêté le 15 avril ; une seconde fête, le 21 mai fait mémoire de la translation de ses reliques.

Rédigé par SE Anguillerusée


Citation :
HAGIOGRAPHIE DE SAINT CORENTIN


Saint Corentin (Sant Kaourintin en breton) fut le premier curé de Brest .
Il est fêté le 12 décembre (Calendrier des saints bretons).
C'est l'un des sept saints fondateurs de la Bretagne.
Il est le Saint Patron des pecheurs à pied bretons.
Il est fêté à Brest dans le Tro Breizh.



Saint Corentin est né à Brest en l'an 375. Eduqué dans la parole divine et l'étude du livre des vertus, sa piété lui valu d'éviter d'être enrôlé dans les troupes que mena le Roi breton Conan Meriadec contre les garnisons de l'occuppant latin.

Désireux de parfaire sa foi, il se retirait petit à petit du monde pour se recueillir dans un oratoire loin de la ville de Brest.
Perdu dans ses prières, il ne vit pas les mouettes lui apporter quotidiennement coquillages et bigornaux pour le nourrir, allant jusqu'a coloniser une vasque d'eau bénite dans la chapelle.
Corentin grignotait distraitement quand une mouette rieuse lui apporta un jour un petit poisson, une anguille .
Déjà rassasié par les fruits de la mer, Corentin sortit son couteau et en coupa un petit bout et laissa le poisson sur la margelle du bénitier, préférant finir sa lecture des logions de Christos.

Au petit matin, Corentin, se réveillant se signa avec l'eau bénite et constata que l'anguille était intacte et nageait dans le bénitier.

Corentin, veillant à chaque fois à s'excuser auprès du poisson, se nourrit alors exclusivement de petits bouts de cette anguille repoussant par la grâce divine chaque nuit.

De dépit, les mouettes prirent alors l'habitude de lacher une partie de leur peche sur l'estran de la plage permettant aux plus faibles de se nourrir sans avoir à pratiquer de peche hauturière.

Les villageois de Brest, fort peu instruits dans la parole divine, car cette ville fut longtemps une paroisse reculée et éloignée, vinrent de plus en plus nombreux ramasser les poissons et, conquis par la simplicité et la gentillesse de Corentin, furent de plus en plus nombreux à la chapelle.

Mais le temps avait passé et au Roi Conan Meriadoc succéda le roi Grallon.

Celui ci ne goutait point le poisson, à qui il trouvait un gout d'eau de mer en gelée. Aussi, il méprisait les pécheurs et gens de la mer et accordait toutes ses faveurs aux bouchers , aux éleveurs de boeuf et de verrats. Mais par dessus tout, il ne jurait que par le gibier et la venaison et ne jurait que par cette viande.

Il n'hésitait pas à poursuivre une bête jusqu'a l'épuisement de sa monture ou du gibier. Une fois qu'il chassait aux alentours de Brest, il fit mourir son cheval sur la lande dans la fureur de l'halalli en distançant tous ses hommes et chut du haut de la côte sur la grève le laissant inconscient. Les crabes commencèrent alors à le dépiauter jusqu'à l'arrivée de Corentin qui les éloigna. Il transporta alors l'homme jusqu'a la chapelle.

Le corps du Roi était mal en point, aussi Corentin décida d'essayer de le baigner avec l'eau du bassin à l'anguille.

Ces soins firent merveille et bientôt le roi reprit connaissance et se sentit soulagé, libéré à jamais de la passion de la chasse qui le brulait comme un feu intérieur.

Ne sachant trop comment remercier son sauveur, il décida de l'observer pour déterminer comment le remercier au mieux.
Mais les jours passaient et le roi convalescent se sentit tiraillé par une faim que ne rassasiait plus les quelques crabes pochés. Il émit le souhait de trouver de la viande pour se refaire le sang.

Voyons mon frère, dit Corentin, il faut observer ce que la nature nous donne à foison. Ici, vous n'aurez que quelque hase apeurée sur la lande, alors que les fonds sont poissonneux.

Le poisson ? Pfff ce n'est pas une nourriture d'homme cela. Rien ne vaut de la bonne viande pour se refaire le sang et les muscles !

Sans un mot Corentin prit son anguille et commença à la tronçonner en priant et la prépara ensuite en brochettes sur le feu.

Le roi fut captivé par le goût et qualité organoleptique de la chair du poisson et s'adressa alors à Corentin :

Citation :
- Quel est ce miracle ? Depuis des années je n'ai mangé de chair aussi savoureuse, je me sens l'estomac apaisé pour la première fois depuis longtemps. Et ça ne me reproche pas comme un jarret braisé !

- Mon frère, ce poisson est l'image du peuple instruit dans la foi, si on en coupe un bout, il repousse et il est toujours prêt à apaiser les passions. Et ton esprit, Ô mon Roi (car Corentin avait percé le roi Grallon à jour depuis longtemps), se rassasie autant avec du poisson que tes muscles avec la viande. Tu ne peux gouverner un peuple de simple chasseurs , tels les peuplades pictes peinturlurées et paiennes, car tu resterais dans l'ignorance de la révélation de la parole divine, restant plus bête qu'un animal et condamné à ne pas connaître la lumière.

Le Roi vit la justesse des paroles et décida, une fois rentré, de racheter régulièrement du poisson aux pécheurs bretons pour le mettre sur sa table a Rennes, pour le repas en l'honneur de Saint Noel, dix jours plus tard, ce qui le fit revenir à rennes avec un char à boeuf plein d'anguilles en bocaux, faisant de Corentin et de son anguille la mascotte des pécheurs bretons qui lui attribuent le renouvellement des troupeaux marins et l'abondance de la pêche à pied.


On dit qu'un bénitier avec une anguille vivante conservée traine dans quelque petite chapelle du finistère. Attention, on dit aussi que l'anguille mord qui se signerait sans être croyant...

Rédigé par SE Anguillerusée

Citation :
Hagiographie de Konan de Chateaubriand dit Jarkov

Jarkov est un des Père de l’Eglise Aristotélicienne et le Saint Patron des Inquisiteurs et des Gardiens de phares. Rejoignez nous pour cette dernière représentation de Jarkov tenant un bout de chataîgner dont on fait les bûchers. “Vous allez voir de quel bois je vous chauffe” : aimait-il à répéter.

Une vie franciscaine

Réputé comme l'un des bretons les plus fervents à son pays, Konan de Chateaubriand autrement nommé Jarkov, débuta sa longue ascension à la sortie de la guerre de cent ans, dans le royaume de France en Artois. Jeune hère parti à l'aventure loin de son Armorique natale, Jarkov fut le témoin de la première prêche de Frère Nico, inaugurant la résurgence de l'ordre franciscain. Rapidement séduit par ce discours lumineux dans l’obscurité ambiante, Jarkov rejoignit les franciscains dans leur essor pour ne plus les quitter jusqu'à sa mort.

Le Curé d’Argonne

Dans ces temps très reculés en Artois, terre barbare et païenne s'ouvrant à nouveau à la civilisation aristotélicienne, la parole de l’église demeurait étouffée dans les monastères. Jarkov reconstruisit alors dans le petit village d'Argonne la chapelle des temps nouveaux, lieu de culte augurant la repropagation de la foi. Une bonne part des populations rurales des Royaumes d'occident était alors la proie des pires hétérodoxies. Le saint Jarkov officiait quotidiennement dans la petite paroisse pour le service de Dieu et de l’église. La chapelle franciscaine des temps nouveaux devint la tête de pont d’un gigantesque chantier de reconquête spirituelle, onction y fut délivrée sur le front du seigneur Scinarf alors maire de la bourgade, mariages, baptêmes et chants religieux redonnèrent vigueur à la vie religieuse de la communauté.

Reposant sur quelques valeurs simples : piété, gaieté, présence et progrès, le modèle de la chapelle s'exporta rapidement aux alentours par les frères franciscains. Jarkov profita de la notoriété acquise tant par son ancienneté dans la société que par sa verve pour convertir les païens alors légions, faisant d'Argonne une ville relativement pieuse. Son travail missionnaire au service de l’église se poursuivait au-delà de sa paroisse, profitant de ses ventes de maïs pour annoncer la bonne parole, des débats politiques pour faire part de la sagesse ecclésiastique.

La curie romaine

A l’époque, les franciscains et les bénédictins dominait la curie romaine. Les cardinaux se regroupèrent pour redynamiser l’emprise morale et spirituelle de la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine sur les populations lassées d’un siècle de violences continuelles. Rapidement le Pape Nicolas V, sur proposition de ses proches cardinaux Frère Nico et Césars firent entrer le jeune Jarkov à la curie pour mettre son énergie au service de l’église universelle.

Le cadre de son action à Rome fut rapidement connu. Frère Nico s'occupait principalement de la théologie et Césars apportait un concours très actif à l'organisation logistique générale. Le jour de son arrivée à la curie, Jarkov pris la tête de la justice cléricale et de l’inquisition, devenant ainsi l'un des cardinaux les plus importants de la première partie du pontificat de Saint nicolas V.

Durant plusieurs mois il fut à la pointe de la rédaction de certains portions du droit canonique nécessitant réécriture, notamment sur le mariage, l'annulation du mariage et autres sacrements. Conformément à ligne historique voulue par les franciscains, alors principaux artisans du renouveau de la foi puisque excepté le cardinal Césars, l’ordre des bénédictins étaient tombés en désuétude, le dogme demeura fidèle à la ligne tracée par le concile de Nicée.

Jarkov entra alors en conflit avec la monarchie française s'obstinant à nier l'autorité du souverain pontife sa Sainteté Nicolas V. Son opposition devint radicale lorsque Lévan III s'acoquina de dame Mllelafee en concubinage, la demoiselle ayant des affinités phookaïstes très prononcées. Autant de prises de position qui le firent considérer comme un extrémiste à l'époque, mais l'histoire lui donna raison puisque le roi de France dut se faire sacrer et se marier religieusement avec une autre à la suite de la fronde.

Le prêtre chevronné

L'activité du franciscain Jarkov fut des plus débordante en son temps et reste un modèle de zêle. On compte ainsi pas moins d'une quarantaine de mariages célébrés en l'espace de trois mois, le renouveau de cette noble institution qu'est le mariage par la chapelle d'Argonne incita la population à fêter les unions devant le curé, là où précédemment elle s'adressait au maire. Le faible nombre de clercs disponibles dans la région d’Argonnes et l'explosion des demandes obligea le breton à fournir un travail énorme en épousailles. Il eut le loisir de bénir une bonne centaine d'entreprises diverses destinées au bien commun, allant à bénir une élection jusqu'à bénir le boulanger offrant du pain à petit prix pour les pauvres. Ses oeuvres sont aussi diverses que multiples, mariage princier, enterrement, pèlerinage avec feu Blob des franciscains, sermon sur l’éthique de la politique, baptême, etc.... Il fit une croisade personnelle à Jérusalem, dont le récit est conservé dans les archives de sa famille. Il fut le prêtre hyperactif et prolifique de la foi dans un pays ravagé par l'ignorance et l’oubli.

L’aventure bretonne

Dès la fin du blocus sur les routes menant à la Bretagne, Jarkov s'empressa de retrouver sa patrie bien aimée et y ouvrit aussitôt sa deuxième chapelle, à Saint Brieuc. Il y participa aussi avec arnvald à la bénédiction de la seconde cathédrale d'occident en taille, celle dédié à Saint Benoît.

Aussitôt, il dut faire face au premier cas d'hérésie organisée : le druidisme breton extrêmiste, antérieur au phookaïsme. Mené par Celtic13 le mouvement druidique extrêmiste reniait la foi aristotélicienne et faisait preuve de violences répétées contre le clergé breton dont leur tête de file, Jarkov. Ce dernier organisa rapidement ses forces, ralliant à sa personne plusieurs pieux bretons, dont le très grand Isidore, pour demander l'ouverture de l'inquisition en Bretagne. Cela ne fut jamais décidé, un pacte ayant été réalisé entre Jarkov et les druides entre temps sous la gouverne du duc Iziledur. Ce pacte fit rentrer les druides dans le rang de la vraie foi avec soumission aux enseignements dogmatiques et à l’autorité canonique de la Sainte Eglise Universelle Aristotélicienne. Cette résolution pacifique de ce conflit religieux local devait inaugurer la très forte tradition de piété bretonne.

La reconquête spirituelle bretonne se fit dans un cadre strictement franciscain, Jarkov envoyant en effet ses nouvelles recrues dans le sillage de Frère Nico. De nombreuses valeurs franciscaines se retrouvent dans la construction de l'Eglise « bretonne » et dans la politique du Grand Duché tout entier. Le travail religieux bien entamé, Jarkov publia des lois interdisant tout culte hétérodoxe, à une époque où la tolérance religieuse était la norme partout excepté en Champagne. Il fit reconnaître en outre par le droit breton la compétence inquisitoriale de l'Eglise. La protection de l'homogénéité de la foi bretonne passa par une lutte impitoyable contre tous les hérétiques.


Le passage à la tête de l’inquisition

Très jeune, Jarkov manifesta immédiatement l'intention de devenir inquisiteur. Juriste de formation, la voie lui était tout indiquée. Une fois à la curie, il réorganisa donc l'office de l'inquisition en prenant de le titre de Grand Inquisiteur. Son travail se heurta constamment sur la mauvaise volonté des justices françaises et lorsqu'il quittera l'inquisition ce sera las de la désinvolture des laïcs. Il aura néanmoins mené avec brio et panache le procès inquisitorial à l'encontre de Morthya, chef de file des hérétiques phokaaïstes ainsi que contre une sorcière elle aussi normande adoratrice du diable et de la magie noire. Cinq hérétiques périront au final. Mais la cour d’appel des pairs le censura. Désabusé, Jarkov quitta l'inquisition ce jour là, enragé de voir que la cour des pairs persistait à ignorer les outrages phookaïstes pour avoir condamner celui qui fit taire le nain hérétique Morthya qui insulta l'Eglise et la foi comme personne.

L'oeuvre inquisitoriale se déclina sur de nombreuses autres affaires. Jarkov fut l'un des instigateurs de la croisade contre les phookaïstes qui n'eut finalement pas lieu faute aux diplomates laïcs. Il fut aussi celui qui démasqua les pratiques de sorcellerie du cardinal Sanctus. Il mena en Bretagne les plusieurs enquêtes de l'inquisition et donna à cette institution de véritables lettres de noblesse. Jarkov reste pour les mémoires le principal adversaire du Phookaïsme, puisque pendant très longtemps seul à lutter contre eux par les mots et par la force avec une violence restée légendaire.

L'épilogue

Jarkov avait déjà une longue carrière derrière lui lorsque certains des écrits originels d'Aristote furent redécouverts. Il participa aux premiers pas de la conversion du dogme, prônant un aristotélicisme vivant. Toujours très virulent quant à l'inertie française, peiné du comportement de certains, épuisé d'avoir fait plus de cérémonie que quiconque à l'époque, Jarkov quitta la curie et les ordres. Il laissa la Bretagne aux mains des successeurs qu'il avait pris sous son aile très tôt, Gortzen, Latan et Bibineloden. Le lendemain de son départ, on apprit la mort du Pape Nicolas V et la nomination de son successeur le Saint Père Eugène V. Ayant discuté avec Nicolas V, la veille de sa mort qui lui avait semblé en parfaite santé de celui ci, Jarkov soupçonna un meurtre orchestré par le roi de France qui avait recontré Nicolas V lors d’un dîner orageux quelques heures avant sa mort. C’est l'une des raisons qui le poussa à lutter contre le roi de France lors de la fronde. Jarkov rejoignit la champagne où il périt lors de cette fameuse fronde.


Sa vie laïque

La vie de Jarkov fut exceptionnellement remplie. Il lui fut donné de participer à toutes les grandes arènes politique de son époque, il fut l'un des principaux protecteur de l'indépendance bretonne, fut l'un des fondateurs du Pars devenu aujourd'hui premier parti de France, il s'opposa contre toutes les tentatives d'hégémonie française, fut un ami fidèle des grands aristotéliciens de l'époque : Volpone, Marcus, Caedes, tous anciens cardinaux et bien d'autres. Il rédigea seul le plus important ouvrage juridique d'Occident : le grand coutumier breton, tint tête à toute la pairie de France qui voulait rogner sur l’autonomie traditionnelle bretonne et contribua à l'essor breton en possédant le record de longévité au poste de procureur.


citations de l’illustre Jarkov

Citation :
Jarkov a fondé l’inquisition sous sa forme la plus dure, allant peut être jusqu'à l'extrémisme dans sa rigueur.

Citation :

"Vous allez voir de quel bois je vous chauffe"


Citation :

“Le bûcher au bois de châtaignier : idéal pour les fêtes entre amis , il suffit de prendre les châtaignes avant de découper l'arbre en bûche et l'on cuit les châtaignes en regardant l'hérétique brûler.”

Citation :

Quant à ses ennemis, il avait toujours une petite pensée pour eux a écrit:
“Je vote pour qu'ils crèvent tous.”


Jarkov a toujours su donner un nouvel élan à l'Inquisition. Soutenu par les plus anciens de l'église, tout le monde aimait Jarkov.


Breizh disait de lui a écrit:

Citation :
Si tu tombes Jarkov, surtout dans des conditions comme celles-là, je tombe avec toi. Personne n'a le droit de s'attaquer à quelqu'un de la sorte, surtout toi. Ils connaîtront la revanche du Breton si cette histoire finit mal.


Il avait toujours cette formule sacrée qu'il avait lancé en tant qu'inquisiteur

Citation :

“Ouvrez un pot de miel et toutes les mouches se ruent dessus.
Brûlez un phookaiste et tous les abrutis se convertissent à l'hérésie.”


Jarkov, cardinal Inquisiteur, faisait trembler ses ennemis, tout est si bien raconté par ses propres mots qu'il nous laisse découvrir dans sa croisade personnelle. Il n'avait pas cette envie que certains lui portaient de tuer à tout bout de champ. Pour lui, seul Dieu avait cette capacité d'enlever la vie.


Ainsi, Jarkov exposait ses faits à Jacques:
Citation :

“Mais et concernant l’autre commandement : « Meurtre et scandale éviteras, haine et colère Identiquement. » , vous l’avez bel et bien transgressé en coulant le navire pirate puis les chaloupes , condamnant ainsi tous ces infidèles à une longue agonie en mer qui s’achèvera inéluctablement par la noyade.
-Nenni ! Je n’ai tué personne.
-Vraiment ? Pourtant tous ces gens doivent être mort à l’heure qu’il est et ne le seraient pas s’ils n’avaient point croisé votre route.
-Mais voyons frère Jacques , je n’ai rien fait d’autre que de casser un peu de bois à coup de hache et de pique , je n’ai frappé aucun de ces barbares et l’océan seul sera responsable de leur mort. Est ce ma faute si ces gens ne savent pas nager sur plusieurs kilomètres ? Bien sur que non. Et quand je suis parti , tous étaient vivants , si Dieu décide qu’ils doivent vivre alors il fera venir un autre navire qui les sauvera , sinon non , mais telle sera la volonté du Tout Puissant.”


Le départ

L'Inquisiteur Jarkov s'en allait un soir de 14 octobre 1453 sous ces paroles:
Citation:
“j'abandonne le poste d'inquisiteur, bonne continuation à vous et ne vous faites pas d'illusion sur l'inquisition , pour avoir été Grand Inquisiteur de l’Eglise, je peux vous affirmer que ce n'est pas que du vent... “


L’héritage Jarkovien


Strict et sévère, Jarkov ne tolérait pas la faiblesse. Absolutiste dans sa foi, il n'avait de respect que pour la Vérité ce qui le faisait paraître incroyablement intolérant aux yeux de ses contemporains. Ne rechignant pas à recourir à la force pour imposer la droiture, il mettait un point d'honneur à parler avec franchise, trop diront beaucoup. Toujours poursuivant l'idéal de Saint Arnvald, patron des hommes de loi, il respectait plus que tout autre la lettre de droit, bien que souvent prompt à médire des mauvais textes juridiques . Il pratiqua une justice vivante, joyeuse, mais toujours soucieuse de la conformité au droit. D'une froide impartialité, il répondait toujours présent lorsqu'on lui posait une question de droit et allait vers les modestes gens pour leur expliquer les subtilités juridiques qui leur échappait. Il défendit avec passion les innocents et pourchassa sans relâche les criminels, ce qui lui valut de demeurer aussi longtemps magistrat et la confiance placée en lui pour rédiger les lois. Nul procès qu'il mena ne fut brisé en appel, sauf le dernier qui amena sa démission et son retrait de la vie publique.

Relique

Sa main, gardée dans un coffret ouvragé, lui fut coupée par Caedes dans sa geôle lors de la Fronde. Cette main, auparavant un poing fermé, s’est détendue lors du Tro Breizh en présence de saintes reliques à Tréguier, signe d’apaisement des mânes de Jarkov. La relique sera conservée en la cathédrale de Rennes, posée sur sa Pierre fondatrice qui lui permit de suivre les travaux de fondations de celle ci. On attribue à cette pierre la capacité de faire avouer le prévenu frappé d’une sainte terreur.

Elément lié

La rigueur absolue de la loi dans la foi, symbole de l’Inquisition. La lumière des phares guidant les marins et les fidèles dans les brumes de la réalité. Saint Patron des Inquisiteurs et des Gardiens de phares
[Religieux]Hagiographe Patern, Corentin & Bienheureux Jarkov 339605326

Rédacteur Inconnu, probable SE Anguillerusée

Citation :
Sources :

Sainte-Eglise Aristotélicienne Romaine, Universelle et Temporelle, Dogme, Livre des Hagiographies.

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